Meeting, au fin fond d'une grotte!

☼ Meeting, au fin fond d'une grotte! ☼

Ordre pour répondre :
→ Heartless *
→ Perle de Pluie
→ EveryOne

๑ Un endroit enfin tranquille, ohh oui depuis le temps que je le cherchait ! Je vagabondais libre comme l'air, dans le seul but de me rafraîchir les idées, de m'éclaircir les pensées. Quand tout à coup, une évidence apparut à moi, il était là le lieu ! Là, le lieu qu'il me fallait. Près de la colline mythique et au delà de la prairie ailée, se cachait une caverne. Mais quelle caverne ! Un endroit calme et reposant, il y faisait toujours chaud. C'était à cela que je pensais, trottinant jusqu'à ce lieu qui m'avais conquise. Pour cette fin de journée, du moins. À peine arrivée au seuil de la caverne, apparut à moi comme une évidence, un petit coin bien à l'abri des courants d'airs froids. Je m'y précipitai, scrutai les alentours ; personne. Un bâillement me fit décrocher la mâchoire, ahh, fatiguée, oui je l'étais. Et pourquoi ne pas me poser ici ? Si personne ne pointait le bout de son nez avant au moins une heure et demi, je pourrais tranquillement piquer un petit somme... L'idée était tentante, et même très alléchante. Allez, va ! J'optai pour ce coin-ci, m'allongeai confortablement, posai ma tête sur mes antérieurs et fermai les yeux. Les bras de Morphée ne tardèrent pas à m'enlever.

๑ Re bâillement. Encore fatiguée ? Tout doucement, j'ouvris les yeux. De la pierre, mmh, en une fraction de secondes, je me souvins où étais-je. Dans une grotte. Non, c'est moche, je suis dans une caverne. La caverne aux joyaux ! Mais oui. D'ailleurs, le petit truc qui scintillait là-bas tout au fond à gauche, ce devait en être un. De joyaux. Bizarre, que je n'en eusse pas remarqué à mon arrivée. Tout à coup, je me demandai quelle heure était-ce. Je me levai avec précaution, mes os craquèrent en signe de protestation, et pointai le bout de mon nez au dehors. Il faisait jour, oui, le soleil n'allait pas se coucher avant au moins deux heures. Parfait, je n'avais pas dormi plus d'une heure trente. Je me retournai pour aller me recoucher, ou du moins, me reposer encore un peu.

๑ Les sens aux aguets, d'un bon je me retournai. Qu'étais-ce ? Un bruit m'avait alerté, c'en était certain. Ce n'était pas un bruit qu'un simple petit animal aurait put faire, c'était un bruit de sabot, peut-être. Rien n'était sûr. Je décidai d'être prudente, et si c'était un loup ? Ou un quelconque mammifère mangeur de chevaux ? Je frissonnai, et vidai ma tête. Je ne voulais pas penser à ce genre de chose. Un plus petit bruit me fit sursauter. Je me tournai légèrement sur la droite, et entraperçu une ombre. Un cheval surgit, je criai.

⊱ Ce matin je ne savais que faire, l'idée de me dégourdir les membres et de m'évadais un peu et comme toujours dans mes pensées et mes rêves éveillés me vint quand j'eus commençais ma balade. Je ne savais pas où aller et je n'avais pas d'envie précise. Mes pas foulèrent rythmiquement les terres de Zéphyr. Je ne savais pas vers quel endroit aller et lorsque je me retrouvais sur le territoire de La caverne aux Joyaux, j'entrevue au loin la Colline Mythique se dessiner silencieusement sur le ciel, quelques nuages semblables à la laine des moutons se baladaient ici et là, menés par le vent doux et frais d'une fin d'après midi. Le soleil avait commencé à descendre. Dans quelques petites heures Ew se retrouverait dans le noir, passant un long moment en compagnie de la nuit.

Je me dirigeai vers la Caverne, ma longue balade jusqu'ici ne m'avais pas fatiguée, quoique. Je ressentais tout de même un peu de fatigue. Je me mis à trotter, doucement mais gracieusement. Zigzaguant entre les troncs, les arbres étaient démunis de leurs manteaux de feuilles. Un vent s'installa sur les terres, faisant craquer les branches. De doux flocons tombèrent sur ma fine peau. Je pensai à mon arrivée, mes rencontres et à Phantom, le sentiment que j'éprouvai pour lui grandissait un peu plus chaque instant, un sentiment unique. Je n'aspirai qu'à une chose ; le revoir. Je soupirai doucement, laissant sortir de l'air chaud de ma bouche. Un petit nuage de buée s'installa devant mes lèvres. Je continuai à marcher paisiblement. Je me sentais chez moi maintenant.

La neige craquait sous le poids de mes sabots. Je touchai du bout du nez cette fine neige, le contact avec celle-ci ne fut pas très désagréable bien qu'un peu froid. Je passai ma langue sur mes lèvres, prenant ainsi soin d'enlever les flocons de neiges qui étaient restés collés. J'observai la voûte de l'entrée de la caverne, essayant de décerner une once de vie. Je sentis la présence d'une jument mais rien de plus. Je sentis la perversité du vent me taquinait, il s'était amplifié depuis mon arrivée ici. J'avançai calmement, la vue de la caverne avait réveillé en moi une folle envie de m'y installer. La roche rendait l'écho du son de mes sabots. En rentrant dans la caverne je vis la jument que j'avais senti. Elle cria en me voyant. Je la regardai un peu étonnée. Je lui souris et lui dit doucement ;

- Bonjour.

ண Je n'avais pas encore découvert la caverne aux joyaux et l'idée de la découvrir ne me déplaisais pas. La neige était tombée drus cette nuit et le royaume d'Equestrian World n'était plus qu'un domaine recouvert d'un grand manteau blanc. J'aimais la neige, car elle me rappelait mon père. Il n'était peut- être pas blanc de robe, mais cette couleur me faisant vaguement pensée à la pureté et mon père, à mes yeux de petit poulain l'ayant connus que quelque mois, mon père n'avait rien à ce reprocher dans sa vie.

Je m'étais adossé à un arbre dont les feuilles étaient couvertes de la matière blanche. J'eus tord de me frotter à l'arbre : la neige me tomba sur le dos ! Brrrr' c'était d'un froid ! Je me secouais un peu et repartis caracolant sur la colline mythique. J'avais un aperçus peu détaillée de la colline, mais je savais comment rejoindre la caverne: Dans le royaume d'Ew rien ne sert de tourné, tous est toujours en ligne droite ! J'allai donc droit et filer comme le vent, faisant quelques fois quelques ruades. On aurait pu me prendre pour un fou, mais la simple idée d'être seul me réjouissait.

Alors que je galopais plus vite que n'importe quel poulain, j'entendis un cri étoufé, venant de la caverne justement ! Je m'arrêtais donc, tendant l'oreille pour percevoir un autre cri rien. Mon sang ne fis qu'un tours, je me cabrais et galopais en direction de la caverne, je pouvais déjà sentir une odeur familière: Perle ! La jument a qui je me confiais de temps a autre ! Mais une autre odeur m'envahit, une odeur suprême, un peu la même que le certain SeaBiscuit, rencontré à la prairie Aillée. Je m'avançais prudemment à l'entrée de la caverne et appelais d'une voix forte:

- Y a-t-il quelqu'un ?

๑ Une jument à la robe grise et à la tête fine me regardait de ses yeux noirs et mystérieux. Le temps que mon pouls s'apaise, je la détaillai du regard. Elle me souris, me regarda, me salua. Je poussai un soupir de soulagement. Fiouu, ce n'étais pas un monstre mangeur de chevaux et assoiffé de sang. Je grattai le sol, puis m'inclinai. D'une voix pareille au vent qui souffle dans les plaines, légère comme la brise et forte comme le tonnerre, je dis :

« Bonjour. Qui es-tu ? Que fais-tu ici ? Sais-tu qui je suis ? »

๑ Je m’apprêtais à lui faire comprendre que surprendre un cheval dans une caverne sombre n'était pas l'idéal pour faire une connaissance. Et qu'elle ôte ce sourire de ses lèvres ! Il était normal que je cria en la voyant apparaître, comme ça, par magie. Un peu humilié, je devais l'avouer, je l'étais. L'on m'avais surprise moitié dormante, moitié effrayée, sur le qui-vive. Grâce à mon ouïe fine, je pus entendre à l'avance quatre petits sabots descendant la colline au grand galop. Un petit poulain ! Il avait du entendre mon cri, certes, mais si avais-je été vraiment en danger, qu'aurai-t-il fait ? Je ne savais pas si cette jument en face de moi avait entendu le « mini-équidé » arriver, j'étudiai l'expression de son visage, attendant qu'elle daigne répondre.

๑ Je tournai la tête vers la direction de la provenance du petit bruit de sabots du poulain qui était enfin arrivé. Dans l'ombre, j’entrapercevrai sa bouille. Alezan, avec une fine liste blanche. Mignon, mais de qui pouvait-il bien être ? Où étaient ses parents ? D'une voix forte et pleine d'assurance : « Y a-t-il quelqu'un ? ». Je m'empressai de lui répondre.

« Oui, petit poulain. Tourne toi. Qu'est-ce qui t'amène par ici ?»

๑ Ahh ! Les questions, c'était mon truc, les questions. Toujours quelque chose à demander, toujours quelque chose à répondre. Il fallait me bâillonner pour que je ne parle pas pendant une heure ! Ces temps-ci, ce que j'aimais, c'était répondre à une question par une autre.

⊱ La jument avait l'air un peu honteuse que je l'eus pris par surprise, ce n'était pas du tout mon but, enfin bref ! Elle me posa une série de questions, j'étais un peu étonnée, par ce flot de paroles qui me questionnais. Je la regarda calmement, avant de répondre, une petite voix se fit entendre, une voix de poulain ; j'huma calmement l'air et reconnue vite l'odeur d'EveryOne. EveryOne nous avais demandé si il y avait quelqu'un. La jument blanche se pressa de lui posais.. une question ! Elle était vraiment curieuse et pour le moment ne parlait que par des questions. C'était assez drôle, mais je ne laissa rien paraître. Cette jument prononça cette phrase à l'attention d'Every.

- Oui, petit poulain. Tourne toi. Qu'est-ce qui t'amène par ici ?

Je regarda Every rentrait, je me tourna vers la jument, elle était blanche et nous fessions à peu près la même taille. Elle avait une fine tête. Ces yeux pétillaient de malice et je compris vite que c'était une jument au fort caractère et il faut bien le dire elle était très jolie. Je la salua à mon tour ;

- Bonjour.

J'avais dit ce seul mot calmement. J'alla ensuite vers Every et tendrement je colla mon museau contre sa joue, lui soufflant de l'air chaud. D'une voix aussi douce que celle d'une mère je lui dit ;

- Bonjour Every.

Je regarda le feu qui était à gauche de la caverne, on m'avait dit que c'était un feu éternel et je me demandais bien comment il pouvait resté allumer tout le temps, c'était un mystére de Mère Nature.. Dès que j'en aurais l'occasion j'irai me coucher à côté de celui-ci. Cela donnait vraiment envie de voir ce feu crépidait alors que dehors il fessait froid. Je répondis ensuite aux questions de cette jument ;

- Je me nomme Perle de Pluie, je suis ici pour refaire ma vie. Et non, je ne sais pas qui tu es. Mais peut-être pourrais tu m'en dire plus sur toi ?

J'avais prononcé cette phrase avant de regarder autour de moi, les bruits, les paroles raisonnaient dans la caverne. Dehors un léger vent soufflais et parfois quelques brises venaient dans la caverne. La nuit était tombée et déjà les étoiles venaient illuminer le ciel d'encre.